PARCELLE INFINIE
Qui n’a pas vu d’apparition
N’a jamais vu la femme
Dans sa vraie dimension
D’un au-delà palpable
Le sens renaît au lieu de renaissance
L’infime parcelle de sa peau embrasée
Mesure l’infini de la robe amarante
Pour l’amant aimanté
Pour la reine des sirènes
Une robe de Voie Lactée
La chevelure d’yeux étoilés
Dissipant orage et peine
Sous l’œil tamisé de lune
Une pléiade de naïades
Sous l’œil tamisé de lune
L’ondine met en scène l’habit des premiers pleurs
Plane au-dessus des lois
Gravite dans les yeux des créatures de plume
Qui parlent en silence d’éthique de la peau
Et de nu esthétique, de fibres de soleil
Pareilles à la caresse
Voix croisées des comètes alertées par l’emport aérien
L’obscur agrémente les fenêtres sur parc
L’arbre décampe sous la foudre
Racines animées
La génération germe
Le sens impose son contraire et l’autre sens
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